Marc Venot
2003-12-19 03:33:56 UTC
http://www.lesoir.be/articles/a_04A464.asp
Le nouveau tramway de Bordeaux présente une innovation technologique
majeure, qui constitue une première mondiale: son alimentation se fait
par le sol, sur une partie du réseau, grâce à un rail central.
La société Innorail a été choisie pour mettre au point ce système
innovant, pour répondre au voeu de la Communauté urbaine de Bordeaux
(CUB) de préserver ses quartiers historiques des caténaires et des
câbles électriques aériens.
Techniquement, la mise sous tension du rail central se produit lors du
passage de la rame - et uniquement à ce moment-là - grâce à un système
de coffrets électriques disposés dans le sol tous les 22 mètres. Les 750
volts courent alors sous la rame, sur une longueur inférieure à
celle-ci. Le rail sous tension, entièrement couvert, et les 750 volts ne
font courir aucun risque pour les piétons. Le courant est coupé à mesure
que le tramway progresse. Cette option technique a représenté un surcoût
de quelque 15 millions d'euros.
Si le brevet de l'APS a été déposé en 1997, le système n'avait fait
l'objet, avant le projet bordelais, que de simples tests expérimentaux,
en sites protégés, à Marseille et sur le site d'Alstom, à Aytré
(Charente-Maritime).
Le tramway «sans fil» n'avait donc jamais été exploité commercialement.
Pour Innorail, aujourd'hui dans le giron d'Alstom, l'infrastructure
bordelaise servira de vitrine, de nombreuses villes - Munich, Madrid,
Rome et Florence - ayant déjà manifesté leur intérêt. Des villes
impériales japonaises suivront aussi de près les premiers tours de
roues. Nice a déjà lancé un appel d'offres intégrant une solution hors
caténaires, pour l'esthétique mais aussi pour permettre aux chars de
passer pendant son carnaval. AFP
Le nouveau tramway de Bordeaux présente une innovation technologique
majeure, qui constitue une première mondiale: son alimentation se fait
par le sol, sur une partie du réseau, grâce à un rail central.
La société Innorail a été choisie pour mettre au point ce système
innovant, pour répondre au voeu de la Communauté urbaine de Bordeaux
(CUB) de préserver ses quartiers historiques des caténaires et des
câbles électriques aériens.
Techniquement, la mise sous tension du rail central se produit lors du
passage de la rame - et uniquement à ce moment-là - grâce à un système
de coffrets électriques disposés dans le sol tous les 22 mètres. Les 750
volts courent alors sous la rame, sur une longueur inférieure à
celle-ci. Le rail sous tension, entièrement couvert, et les 750 volts ne
font courir aucun risque pour les piétons. Le courant est coupé à mesure
que le tramway progresse. Cette option technique a représenté un surcoût
de quelque 15 millions d'euros.
Si le brevet de l'APS a été déposé en 1997, le système n'avait fait
l'objet, avant le projet bordelais, que de simples tests expérimentaux,
en sites protégés, à Marseille et sur le site d'Alstom, à Aytré
(Charente-Maritime).
Le tramway «sans fil» n'avait donc jamais été exploité commercialement.
Pour Innorail, aujourd'hui dans le giron d'Alstom, l'infrastructure
bordelaise servira de vitrine, de nombreuses villes - Munich, Madrid,
Rome et Florence - ayant déjà manifesté leur intérêt. Des villes
impériales japonaises suivront aussi de près les premiers tours de
roues. Nice a déjà lancé un appel d'offres intégrant une solution hors
caténaires, pour l'esthétique mais aussi pour permettre aux chars de
passer pendant son carnaval. AFP